Ouverture tous les jours de 10h à 18h (sous réserve de modification exceptionnelle).
Les derniers accès se font jusqu’à 17h00. Il n’est pas nécessaire de réserver sa visite.
Prévoyez un temps de visite d’environ 2h.
Aujourd’hui, la boutique Mémoires d’Explorateur est ouverte.
Aujourd’hui, l’Emeraude Café est ouvert de 11:00 à 17:00.
Accessible aux poussettes, tables à langer disponibles.
Les visiteurs de moins de 16 ans doivent être accompagnés par une personne majeure.
Pas de consigne ni de vestiaires sur place.
Les deux piliers théoriques de la physique moderne, la Relativité (restreinte et généralisée) d’un côté et la Mécanique Quantique de l’autre, décrivent l’univers dans son ensemble pour l’une, et les phénomènes physiques à l’échelle subatomique pour l’autre, avec une très grande voire une impressionnante précision. Par ailleurs, et au prix d’apparentes incohérences mathématiques, l’association de la Mécanique Quantique à la Relativité restreinte a eu un succès retentissant dans la description des lois de la physique au niveau le plus fondamental, régissant les phénomènes en deçà du millionième de la taille de l’atome. Cependant, une théorie unifiant la Relativité générale et la Mécanique Quantique reste de nos jours un des plus grands défis de la physique théorique. Une telle unification est pourtant pertinente pour la compréhension des objets astrophysiques soumis à des conditions extrêmes, et, plus ambitieusement, pour la compréhension du début de notre univers où ses extrêmement grande densité et petite taille requièrent en principe un traitement quantique de la gravité.
Dans cet exposé, nous passerons en revue les principaux éléments de ces théories ainsi que les difficultés pour les unifier. Nous nous appuierons sur des illustrations d’expériences de pensée et sur des analogies, évitant, autant que faire se peut, l’abstraction mathématique qui est le langage naturel de ce domaine.
Conférence animée par Gilbert MOULTAKA
Actuellement chercheur au Laboratoire Univers et Particules de Montpellier. Après une thèse en Physique Théorique à Montpellier et un séjour postdoctoral en Allemagne, il entre au CNRS en tant que chercheur en physique théorique des particules élémentaires. Il s’intéresse à la physique des hautes énergies, notamment la recherche d’une nouvelle physique au-delà du Modèle Standard. Lors d’un séjour au SLAC (USA) il entame des recherches sur la supersymétrie et ses conséquences aussi bien aux collisionneurs de particules tel que le LHC au CERN, que dans l’évolution de l’univers primordial. Il a rempli, entre autre, des fonctions de codirection du Réseau International de Recherche ‘Terascale’ géré par l’Institut du CNRS ‘Nucléaire & Particules’ (IN2P3), la coordination de l’axe physique théorique du ‘Laboratoire Charles Coulomb’, ou encore la coordination du ‘Bureau des Théoriciens de Physique des Particules’. Outre son intérêt pour les extensions du secteur de la particule de Higgs, il s’intéresse aux problèmes conceptuels impliquant la mécanique quantique et la gravité.